Echo du week-end de formation de janvier à Chaponost

Voici quelques témoignages de participants après notre week-end de formation à Chaponost, en janvier 2018.

« Les femmes prophètes de la Bible, que je ne connaissais pas, vont me permettre d’ouvrir la Bible pour les y retrouver. Elles sont un modèle, à leur manière, de la richesse qui habite en chacun, et qui reste à mettre en oeuvre, en ayant confiance et foi en Dieu, en elles… Se remettre debout… elles vont peut-être m’y aider…

Dans le texte sur l’obole de la veuve (Mc 12, 41-44), ce qui m’a touché c’est le regard que porte Jésus sur cette femme « transparente », et en appelant ses disciples, il réveille la conscience de chacun. Par ce geste, il nous appelle tous à être témoins, veilleurs, penseurs et acteurs. Ce regard est TOUT, déclencheur à lui seul d’une grande métamorphose.

Quand je parle à des amis de ce que j’ai vécu durant ces 2 jours, je me rends compte combien j’ai de la chance d’appartenir à une petite famille, encore restreinte, puisque les gens ne se connaissent pas tous. Ça donne envie de leur partager : venez et voyez ! »

Marie

  • «J’ai été saisie par le récit de la veuve (Mc 12, 41-44) … j’ai eu du mal à continuer, ça me saisissait ! J’ai été éclairée par le contexte/structure/dynamisme : le regard de Jésus fait exister cette femme. J’ai envie de laisser Jésus me regarder dans les moments où j’ai le sentiment de ne pas exister. Avoir aussi ce regard sur les autres.»
  • «Être libre dans notre foi à travers la syro-phénicienne (Mc 7, 24-30). Regarder les autres dans leur liberté intérieure : liberté de la relation avec Jésus, liberté dans la relation avec les autres. Quelque chose s’est dénoué pour moi.»
  • «Des prophètes se cachent dans bien des personnes et si l’on n’écoute pas, on ne peut pas les reconnaitre. Importance de notre qualité d’écoute.»
  • «Dans les situations bloquées, sans issue, Dieu peut se servir de moi, si j’ai la foi, pour ouvrir un chemin.»
  • «Plus les récitatifs m’habitent, plus ils deviennent Parole, même à mon insu, pour les autres.»