Les lieux et les rythmes de l’apprentissage

Les récitatifs peuvent être intégrés dans des moments de sensibilisation ou des temps liturgiques. Il s’agit alors de faire participer une assemblée en lui apprenant un récitatif très court, une « perle », qui est proposé dans un moment de prière par exemple ou de proclamation de la Parole.

Certains récitatifs se prêtent aussi à ces circonstances quand ils comportent un « refrain », facilement repris par tous. Ici les personnes sont dans le goût de la découverte plus que dans la mémorisation.

L’apprentissage peut se faire sur plusieurs jours, en sessions de formation. L’objectif est alors pédagogique : il s’agit de nourrir des personnes. L’expérience montre que, au cours de ces formations, ce n’est pas tant le volume de récitatifs appris qui compte, que les moyens mis en œuvre pour permettre aux participants d’intérioriser et de goûter la Parole. Aussi, au fil des années, ces temps d’apprentissage sont devenus de véritables haltes spirituelles. La gestuation est placée au service d’un chemin spirituel. Elle est heureusement associée à des temps de partage, de prière personnelle et communautaire. Elle peut s’accompagner également de temps de danses traditionnelles ou de relaxation qui préparent le corps et l’esprit à l’accueil de la Parole.

Il existe enfin des groupes réguliers qui se rencontrent tous les quinze jours pendant une heure et demi à deux heures. C’est la situation la plus favorable à la mémoire. Elle permet de travailler entre les rencontres et d’approfondir tout au long de l’année. Le répertoire appris pendant l’année est repris à chaque rencontre. Un temps de prière clôt la rencontre.