Retour sur le we transmetteurs de janvier 2016

Ayant participé à un premier week-end…

… de transmetteur en 2015, j’attendais avec impatience une nouvelle proposition pour apprendre d’autres récitatifs certes, mais aussi pour bien plus.

Car ces quelques jours sont l’occasion de découvrir les chemins des autres, leur manière de transmettre, la richesse des différents groupes…. C’est donc un partage d’expérience de transmetteurs. Quel beau réseau qui se tisse dans la France entière.

Cette dimension a été bien facilitée par l’accueil des pères de la Maison St Joseph, la qualité et la convivialité des repas, la légèreté de l’organisation pour nous, ce qui a permis à ce we d’être presque un temps de repos !

C’est aussi pour moi un moment communautaire avec le sentiment de se retrouver en famille. Cette dimension je la vis peu à Paris et cela m’a fait du bien. Nous avons partagé quelque chose d’important qui nous fait réaliser combien nous appartenons à une famille commune. C’est la Parole qui fait notre unité et c’est comme palpable.

Cela donne une joie qui a pu bien s’exprimer dans la soirée festive de samedi ou les rires fusaient et ouvraient à une détente bénéfique de fin de journée. Les danses juives participent à ce mouvement, ouvrant à une fraternité avec une paix grandissante qui s’intériorise.

Et enfin, c’est un temps d’écoute de la Parole comme nous l’aimons, de tout notre être. Nous avons eu la chance d’avoir quelques éclairages des participants du labo, nous laissant entrevoir tout le travail en amont, de traduction, de recherche du mot juste, de la formule adéquate, du geste qui fait écho, éclairant la compréhension.

Quelle précision et attention. Un grand merci à chacun.

L’écoute de la Parole a aussi été enrichie des remarques ou questions des uns et des autres dans une grande simplicité. Cette expérience propre à Parole et Geste m’interpelle particulièrement car je ressens ce grand souci de laisser sa place au frère sans jamais transmettre une connaissance, un savoir, mais seulement le désir d’ouvrir des portes, d’inviter à un chemin intérieur, à un questionnement pour arriver à ce dialogue profond de chacun avec Dieu. Dire la Parole mais surtout laisser parler Dieu lui-même.

Deux jours c’est beaucoup trop court… on a besoin de temps pour mûrir ses découvertes et intérioriser chaque bouchée personnellement. Mais cela se fait ensuite chez soi dans le travail de mémorisation de chacun. Les gestes nous interpellent, on les fait siens et ils prennent tout leur sens. Les mots nous rejoignent au hasard de notre quotidien et la mélodie nous habite comme un leitmotiv. On se laisse bercer, on se sent aimé et l’on a envie de partager encore.

Un grand merci à chacun.

Et je finirai avec Habaquq : « Je jubile en Dieu »

Brenda Paelinck

 

Le cadre :

L’accueil chaleureux des membres de Parole et Geste, l’attention de la cuisinière et de nos hôtes ainsi que le confort et le cadre de la maison, tout cela a favorisé notre bien-être.

Le rythme, léger, a donné le temps de respirer et de se rencontrer.

L’ambiance :

La joie des retrouvailles ou de faire connaissance avec d’autres passionnés par les récitatifs.

La bienveillance et la confiance mutuelle lors des exercices proposés (Evangile incarné).

Les échanges sur les pratiques des différents groupes réguliers.

La soirée détente bon enfant.

Les danses permettant de commencer en attendant les retardataires.

L’apprentissage :

Plaisir d’apprendre et de comprendre de nouveaux récitatifs, de prendre le temps de mettre en place les balancements et le rythme, chose que nous avons du mal à faire dans notre groupe.

Révision des récitatifs de miséricorde.

Et une belle mise en application lors de l’Eucharistie dominicale au sanctuaire avec le paume 113 que nous venions d’apprendre, l’Evangile du jour de Jésus à la Synagogue de Nazareth et le Notre Père.

Tout cela en articulation avec les chants gospel d’un groupe qui était présent en même temps que nous.

Pour notre groupe de Chambéry, le fait d’être venus à plusieurs et d’avoir pu retrouver dès le lundi ce que nous avions appris était très appréciable.

Ce WE était une belle récompense pour ceux qui avait mis en priorité leur présence à ces deux jours.

Catherine Charbonneau